CORMED : Ecole de recherche sur le genre 16-18 déc. 2020 AIX-MARSEILLE, SOUSSE, ISTANBUL (France)

 


PRESENTATION DE L'ECOLE

2020 marque le lancement de la première des 4 éditions de l'Ecole de recherche CORMED.

Format envisagé: 

Cette première édition est composée de 3 journées de rencontres-formation multisituées organisées dans trois pays partenaires : France, Tunisie, Turquie. Chaque journée de rencontre-formation comptera des sessions communes numériques organisées alternativement par un des pays (France, Tunisie, Turquie) et des ateliers de 2 heures organisés dans les différents sites des partenaires. Ces ateliers seront animés par un-e chercheur confirmé.e sur la problématique.

Des liens avec les fonds du MUCEM (archives visuelles des collections, journée Gefem-Gecris et GenderMed du 12/12/20) pourront être envisagés au cours de chaque atelier afin d’initier ensemble une réflexion sur l’archive et la culture matérielle dans ce champ. Chaque atelier sera suivi d’un débat avec des artistes, responsables d’associations et/ou militants et activistes sous forme d’échange avec le public.

Public concerné : Etudiant.e.s en master, doctorant.e.s et post-doctorant.e.s

 

 https://cormed.sciencesconf.org/

 

 

CORMED : Ecole de recherche sur le genre

France - Turquie - Tunisie

CORPS SURVEILLÉS / CORPS MOBILISÉS / CORPS EXPOSÉS EN MÉDITERRANÉE.

 LES OUTILS D’UNE RÉSISTANCE

16-17-18 décembre 2020

 

Arguments

Alors que la vulnérabilité de nos corps et leur dépendance à l’environnement matériel et social est dramatiquement rappelée dans la pandémie du Covid 19, cet appel s’intéresse à la place prise par les corps minorisés dans les temps de crises, du passé ou d’aujourd’hui. Trois modalités de ce traitement de ces corps seront retenues dans le cadre de cette école de recherche : la surveillance, la mobilisation et l’exposition des corps. 

Corps surveillés : la surveillance des corps a une longue histoire depuis les travaux de Michel Foucault, qui en a exploré la fabrique moderne à travers l’emprisonnement. Après ses œuvres pionnières,  la continuité culturelle du “redressement” dans les lieux d’enfermement éducatif, disciplinaire et politiques de l’époque coloniale au temps des totalitarismes a été saisie par les historiens. L’enfermement et la surveillance des femmes, l’invisibilisation des corps ‘déviants’, comme trait commun et multiséculaire des cultures méditerranéennes a ensuite été explorée par les sciences humaines et sociales et a donné lieu à des publications multiples. Quelles archives et quelles traces permettent ou non, par leur présence ou par leur manque, de rappeler, montrer, réfléchir la continuation de ce vieux tropisme et estimer ses résurgences contemporaines, en mesurant par ailleurs les effets collatéraux imprévus de la pandémie? 

Corps mobilisés : La mobilisation des corps répond aux sollicitations contradictoires de notre époque. Véhicules d’une présence revendiquée par les femmes et les minorités LGBTQI, la multitude des corps mène une sourde lutte et déploie ses résistances pour s’imposer dans l’espace public depuis les deux derniers siècles. Les corps témoignent aussi aujourd’hui de tous les déplacements contraints. Ils sont révélateurs des ressorts impitoyables de la mondialisation, de la violence sociale et politique qui accompagnent le capitalisme avancé et les nouvelles formes de travail. Ils sont source d’espoir, d’agentivité et d’opposition aux différentes assignations tout comme ils sont devenus frontière et objet de trafics.  

Corps exposés : Pour autant, les corps circulent enfin et dans ce déconfinement libérateur, ils deviennent exemplaires et source d’inspiration. La place des corps comme objets-sujets politiques et artistiques répond aux tensions et contradictions de notre époque. Cachés, dévoilés, marqués, ce jeu des corps s’expose et ses modèles, alternatifs, multiples envahissent la toile et les médias. Comment penser la distance et la proximité des corps, comment construire les corps face aux normes, comment fabriquer des corps collectifs qui nourrissent l’engagement politique et le changement des représentations, dans ce mélange de tragédie et de possible en Méditerranée et dans le monde ? 

 

 

INVITATION PROCHAIN SEMINAIRE GEFEM GECRIS

Le séminaire de rentrée de l'équipe GEFEM-Gecris ( TELEMMe-MMSH/AMU) aura lieu le jeudi 15 octobre 2020 de 15h à 17h en salle Paul-Albert-Février ( voir programme ci après)

Il sera également possible de le suivre à distance en suivant le lien vers une salle ZOOM

ID de réunion : 562 742 1899

Vous pouvez retrouver la programmation annuelle de nos activités  sur la page :  https://telemme.mmsh.univ-aix.fr/recherche/groupe.aspx?id=323

Les archives des séminaires précédents sont accessibles en podcast ici : http://mediamed.mmsh.univ-aix.fr/chaines/Pages/Gefem-Gecris.aspx



Genre, résistance et innovations sociales dans l’espace euro-méditerranéen en situation de crise(s) - GECRIS

 Coordination :

En convention avec l’IRMC et l’Université La Manouba de Tunis

Ce groupe aborde l’évolution de la question du genre en temps de crise. Les sociétés euro-méditerranéennes ont construit leur organisation socio-politique sur la bi-catégorisation et la hiérarchisation des sexes et, aussi bien au Nord qu’au Sud, la structuration familiale a déterminé les rôles sociaux assignés aux femmes et aux hommes, les systèmes axiologiques et les normes légitimes de comportements (sociaux, sexuels, familiaux, professionnels, etc.). En temps de crises – sociales, politiques, économiques, religieuses – l’ordre établi est remis en question. Les bouleversements politiques comme les révolutions, les guerres de colonisation, de libération, les guerres civiles ou inter- étatiques, les révoltes populaires, les crises migratoires modifient les normes socio-politiques, interrogent les places respectives des individus et reconfigurent les catégories genrées. Collectivement et/ou individuellement, chacun-e peut être amené-e à se positionner dans un contexte empreint d’incertitudes, en (ré-)agençant les normes de genre. Cela implique des résistances, des adaptations voire des innovations qui sont porteuses de transformations. Ce sont ces phénomènes que l’équipe GECRIS explore en prenant pour champ l’ensemble de l’espace euro-méditerranéen dans toute  la diversité de ses réalités géographiques et de ses temporalités socio-politiques, et en inscrivant ses recherches sur le temps long (Moyen-Âge – XXIe siècle).

Trois interrogations sont privilégiées. Les pratiques socio-politiques des femmes et des minorités sexuelles dans l’espace euro-méditerranéen produisent-elles des variations des rôles sociaux de sexe et des rapports de pouvoir ? Les crises sociales et politiques du monde méditerranéen mènent-elles les individus à des innovations et des résistances dans le champ du genre ? Les marges sociales et criminelles peuvent-elles être des lieux d’expérimentation, d’innovation, de reconfiguration, de déconstruction temporaires ou pérennes des catégories socio-sexuées ?

 

Planning prévisionnel GEFEM-GECRIS 2020-2021

 

15 octobre: 15h-17h ( salle PAF)

Nicole Cadene , TELEMMe : Hubertine Auclert, diariste féministe. Les voies de l’affranchissement.

 

2 Novembre 14h-17h (salle PAF) 

Workshop Genre et systèmes judiciaires en Méditerranée  (XVIIIe-XIXè siècles) : tribunaux provençaux, ottomans et habsbourgs , sous la responsabilité de Randi Deguilhem

Ouverture : Randi Deguilhem, CNRS, TELEMMe-MMSH : « Genre et systèmes judiciaires. Interrogations méthodologiques et épistémologiques »

Karine Lambert, GeFeM-TELEMMe/MMSH, AMU : « Le genre en procès : des accusées devant leur juge dans la première moitié du XIXème siècle en Provence »

Jean-Marie Zingraff, GeFeM-TELEMMe/MMSH, AMU : « Législation et justice face aux grossesses hors mariage. Différence de 'traitement' femmes/hommes en Lorraine et en Provence aux XVIIe et XVIIIe siècles »

Musa Sroor, U. de Birzeit, Palestine : « Les droits socio-économiques des femmes jérusalémites au 19e siècle : entre pouvoir familial et pouvoir juridique »

Ouddène Boughoufala, U. de Mascara, Algérie : « Penser le genre au regard des fondations waqf en Algérie ottomane : droits et engagements » 

Randi Deguilhem, CNRS, GeFeM-TELEMMe/MMSH, AMU : « Jurisprudence et pratiques opératoires des constituent.e.s des fondations waqf dans le système judicaire ottoman, des spécificités genrées existent-t-elles ? Exemples de Damas »

Mohammadreza Neyestani, U. d’Ispahan, Iran / GeFeM-TELEMMe/MMSH : « Genre et constitutions des fondations waqf dans le système judiciaire safavide à Ispahan »

Colloque Altergemed – Proposition de publication Mai 2020



Rappelons dans un premier temps les objectifs du colloque Altergemed de novembre 2019 :
« Prenant appui sur une approche pluridisciplinaire, avec des démarches diachroniques et
comparatives, ce colloque international a permis d’identifier et d’analyser les cadres propices aux
changements et aux aménagements des normes de genre et leurs effets en termes d’adaptation, de
résistances et d’évitement dans l’ensemble des contextes sociaux du bassin méditerranéen.
Il a rendu compte des figures de l’altérité et des rapports sociaux à la différence ainsi que des
résistances et des mouvements sociaux que cela a pu produire ou génère actuellement. En privilégiant
les approches relevant des altérités, les différents intervenants venant des rives nord et sud de la
Méditerranée ont présenté les logiques d’affrontements, répressions, adaptations, violences,
accommodements, voire innovations, etc. qui s’expriment dans des résistances qui peuvent être
émancipatrices mais peuvent également révéler les conservatismes les plus rigides. »
En analysant les situations de crise, les intervenantes ont apporté des informations importantes sur les
réactions sociales et politiques aux grands bouleversements. Quatre mois après, c’est une crise
mondiale inédite et profonde qui se trouve au centre des préoccupations de l’Humanité. Au coeur même
de ces évènements, des interrogations majeures se font jour de toutes parts sur l’après-crise. Des
constats sur les inégalités sociales et de genre ébranlent les modèles politiques dominants du monde
euro-méditerranéen. Il nous semble donc important de mobiliser les savoirs présentés durant le colloque
en recentrant explicitement leurs propos sur les gestions de crises, les innovations qu’elles génèrent et
les conséquences qu’elles entraînent. Les exemples des révolutions qu’ont connues les mondes
méditerranéens et des comportements dont elles ont été les supports doivent pouvoir éclairer le moment
présent et l’avenir proche. Des innovations, des alternatives, de nouvelles marginalités, de nouvelles
propositions institutionnelles prenant en compte les crises ont été présentées lors du colloque tout
comme des analyses des situations les précédant.
C’est la raison pour laquelle, nous avons pensé que la publication issue de ce colloque devait se
focaliser sur les crises, ce qui les fait advenir, ce qu’elles bouleversent et leurs conséquences, en
gardant bien évidemment la spécificité de traiter du genre et d’avoir en arrière-fond la crise sanitaire
présente.
Nous mesurons que l’exercice d’écriture que cela suppose pour chacun-e d’entre vous est relativement
éloigné des pratiques académiques habituelles lors de publication d’actes de colloque. Mais il nous
paraît que la crise incroyable que nous vivons mérite une contribution sortant de l’ordinaire.
Si donc, vous êtes partantes pour cet exercice, nous souhaiterions que vous nous proposiez un texte
de 3 à 5 pages (10 à 12 000signes) au maximum pour relire votre communication à la lumière de la
crise actuelle. Des alternatives artistiques ou photographiques sont tout à fait recevables.
Comme vous le comprenez, il nous paraitrait incongru de sortir cette publication dans un temps trop
lointain. C’est pourquoi, nous vous demandons ce texte pour le 30 octobre 2020. Celles pour qui ce
projet n’est pas réalisable seront assez aimables pour nous en avertir. Les autres auront à coeur de
respecter la problématique proposée et la date de rendu. Nous pouvons espérer participer ainsi à
l’ensemble des initiatives scientifiques qui se cristallisent actuellement autour de la crise du Covid-19.
Nous n’excluons pas d’autres publications mais, dans la mesure où nous avons rendue publique la
captation des toutes les interventions du colloque, nous donnons la priorité à une lecture conjoncturelle
que nous pensons importante.
Nous répondrons avec plaisir à toutes questions ou suggestions sur ce projet.


Déja en ligne la captation de la totalité du colloque que vous pouvez voir à l'adresse suivante :
http://mediamed.mmsh.univ-aix.fr/chaines/lames/Pages/000-GEFEM.aspx

Colloque « Altérités et résistances au prisme du genre en Méditerranée »


Dans le cadre du colloque Altérités et résistances à l’épreuve du genre en Méditerranée, un espace spécifique sera réservé aux doctorant·es et post-doctorant·es (ayant soutenu leur thèse depuis moins de trois ans), sous la forme de présentation de posters en lien avec les thématiques abordées. Les étudiant·es en master 2 ayant soutenu ont également la possibilité de participer à cet appel sous réserve de déposer également une lettre de recommandation du directeur ou de la directrice de mémoire.

Les posters retenus seront exposés à la suite du colloque dans plusieurs lieux patrimoniaux de la région PACA (Mucem, Camp des Milles, Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme, Aix-Marseille Université).

Ces posters feront également l’objet d’une remise de prix.

Axes de réflexion abordés par le poster :

1. Fabrique des systèmes normatifs : Hiérarchisation des sexes, rôles sociaux assignés aux femmes et aux hommes, normes de genres.

2. Stratégies transgressives et résiliences sociales : Marges et failles des systèmes normatifs, modes de détournement/négociation des règles, identification de certains profils incarnés de la transgression.

3. Altérités et reconfigurations socio-politiques en Méditerranée : Remise en cause de l’ordre des genres en temps de crises (sociétales, politiques, économiques…) impliquant une reconfiguration des catégories genrées. Ces reconfigurations, porteuses de transformations collectives, peuvent être abordées sous l’angle de la résistance, de l’adaptation, voire de l’innovation.

4. Mobilités et migrations au prisme du genre : Dans un contexte migratoire dynamique, observation de la manière dont les mobilités produisent les altérités et comment celles-ci se redéfinissent, se réinventent, en terre d’immigration.

Date limite de l'envoi des poster : 15 septembre 2019

https://altergemed.sciencesconf.org/resource/page/id/7



 

Appel à communication

Aix-en Provence 7, 8 et 9 novembre 2019


Les sociétés euro-méditerranéennes ont construit leur organisation socio-politique sur la bi-catégorisation et la hiérarchisation des sexes et, aussi bien au Nord qu’au Sud, la structuration familiale a déterminé les rôles sociaux assignés aux femmes et aux hommes, les systèmes axiologiques et les normes légitimes de comportements (sociaux, sexuels, familiaux, professionnels, etc.). En temps de crises — crises sociétales, politiques, économiques, religieuses — l’ordre social est remis en question. Les désordres politiques comme les guerres, les révolutions, les guerres civiles, les révoltes populaires, les migrations modifient les normes socio-politiques, interrogent les places respectives des individus au regard de leurs collectifs d’appartenance et reconfigurent les catégories genrées.  Cela implique des résistances, des adaptations voire des innovations qui sont porteuses de transformations collectives.
Ce colloque qui s’appuiera sur une approche pluridisciplinaire, des démarches diachroniques  et comparatives, propose d’identifier et d’analyser les cadres propices aux changements et aux aménagements des normes de genre et leurs effets en termes d’adaptation, de résistances et d’évitement dans l’ensemble des contextes sociaux du bassin méditerranéen. Il vise à rendre compte des figures de l’altérité et des rapports sociaux à la différence ainsi que des résistances et des mouvements sociaux que cela a pu produire ou génère actuellement. En privilégiant les approches relevant des altérités, le colloque présentera des logiques d’affrontements, répressions, adaptations, violences, accommodements, voire innovations, etc. qui s’exprimeront dans des résistances qui peuvent être émancipatrices mais peuvent également révéler les conservatismes les plus rigides.

Marges, minorités, migrations
Si les analyses des sciences humaines et sociales montrent comment les bouleversements sociétaux font évoluer voire redéfinissent les liens sociaux, l’étude des altérités permet de repérer les marges et les failles des systèmes normatifs. Elle interroge leur fabrique par les systèmes normatifs en vigueur et les modes de détournement des règles, les catégories qui se forgent et les interactions qu’elles suscitent. Les formes alternatives de la sexualité, de la famille, des pouvoirs, de l’économie, des modes de vie, offrent – différemment selon les sexes – la possibilité d’analyser, au-delà du carcan des règles instituées, des figures féminines et masculines que l’on retrouve avec une certaine constance sur le temps long (adultères, prostitué-es, homosexuel-les, brigand-es, mais aussi artistes, performeur-ses, militant-es féministes par exemple).  Ces figures dissonantes ou ces profils incarnés de la transgression constituent des postes d’observation des dispositifs sociopolitiques normatifs qui minorent, excluent et hiérarchisent et qui, dans le même mouvement, ouvrent de potentielles brèches à l’expression, parfois ténue, de résistances individuelles ou collectives.
De ce fait, la norme nécessite une attention renouvelée qui ne se contente pas de la définir comme oppressante, mais qui prenne aussi en compte les usages et accommodements non conformes auxquels elle donne lieu dans les trajectoires et les réalisations, aussi bien individuelles que collectives. Par référence aux situations d’exclusion, d’oppression, de domination, de stigmatisation, de marginalisation, comment ces dites transgressions sont-elles vécues par les hommes et les femmes ? Comment distinguer les formes de rapports de genre et leurs modes de configuration ? Comment les normes sexuelles, les relations sexuées, les contradictions et les tensions, les catégorisations sont-elles négociées, agencées, transformées par les hommes et les femmes concerné-e-s, dans les sociétés d’hier et dans celles du présent, au Nord et au Sud de la Méditerranée?
Par ailleurs, la façon dont se constituent les interactions entre les populations du bassin méditerranéen, espace d’échanges et de circulations, s’inscrit dans la mobilité, un élément clé de l’expérience des femmes et des hommes qui le peuplent. Si ces flux sont amenés à se densifier dans les prochaines années en raison de l’accroissement de la dépendance des économies entre elles et du changement des profils de candidat-e-s à la migration, ces dernier-e-s étant de plus en plus qualifié-e-s, ils se heurtent néanmoins à de nouvelles frontières qui filtrent, bloquent et forment de nouvelles catégories considérées comme dangereuses ou reléguables. Révélatrices d’enjeux démographiques, politiques, socio-économiques, ces mobilités et migrations avérées ou projetées ne sont pas sans effets sur les rapports de genre et les hiérarchies sociales, tant au plan individuel que collectif. De surcroît, durant la dernière décennie, les tensions politiques et militaires de la région ont entraîné de vastes mouvements migratoires qui dépassent largement les seuls cadres économiques et renouvellent les figures de la migration. À travers la violence de ces réalités sociales, les normes explosent et les transgressions se développent dans toutes les pratiques. La lecture de ces (dés)ordres au prisme du genre induira des analyses relevant des situations migratoires dans leurs rapports aux sociétés de départ et d’arrivée et fera l’objet d’une lecture attentive aux situations de retour. Ce présent ne doit cependant pas occulter les violences plus anciennes qui ont donné lieu à des faits similaires, comme la colonisation par exemple.
Il s’agira donc dans un contexte de dynamique de changements majeurs à l’échelle euro-méditerranéenne d’observer comment ces mobilités produisent les altérités et inversement. Comment celles-ci se redéfinissent, se réinventent en contexte migratoire eu égard aux dimensions culturelles, politiques, économiques voire religieuses qui les traversent. Comment s’aménagent les expériences de l’altérité en terre d’immigration et quelles sont les politiques de traitement de l’altérité dans les pays d’accueil ?
Toutes les formes d’altérité pourront être présentées dans la mesure où sera mise en lumière la dimension de genre qui les traverse et qui modifie les comportements normés.

Stratégies transgressives et résistances sociales
Les différentes figures de l’altérité n’en sont pas moins des figures de la norme si l’on tient compte des interactions avec l’entourage et des solidarités en jeu. Elles peuvent avoir deux visages, celui de l’autonomisation et celui de la subordination, celui de l’émancipation et celui de la soumission. Loin d’être complètement démunies, les homosexuels/les au Maghreb, par exemple, développent des formes de résistance et réussissent à construire des stratégies de mobilisation pour la reconnaissance de leurs droits. Les femmes ont résisté et obtenu des droits nouveaux en Tunisie, au Maroc, en Espagne ou en France par exemple.
On s’attachera ainsi à comprendre, en favorisant une perspective diachronique, la combinaison des différents registres de normes, les ressources mobilisées par les femmes et les hommes pour s’imposer sur les scènes économique, politique ou sociale en l’absence de droits reconnus, les résistances auxquelles elles se heurtent et leur manière de négocier avec les normes institutionnelles et les normes de genre qui les cantonnent dans des sphères restreintes. Seront questionnées les interactions entre le droit, les cultures et les pratiques transgressives avec un intérêt tout particulier apporté aux contraintes, aux conventions et aux « règles du jeu » qui encadrent les actions des hommes et des femmes. Quelles sont les lois et les normes qui font sens pour les acteur-trice-s (qu’ils-elles s’y conforment ou cherchent à y échapper) ? Quelles sont au contraire celles pour lesquelles toute répression de la transgression leur paraît illégitime? L'objectif n'est pas seulement de proposer une description de formes transgressives liées au genre mais bien plutôt d'interroger ce qui est conçu par les individus et les groupes comme des transgressions des normes de genre et d'explorer parallèlement comment ces transgressions sont produites, négociées et vécues individuellement et collectivement dans les sociétés de départ et d’installation. Dans cette perspective, il sera utile d'interroger les reconfigurations des normes de genre et la façon dont elles participent à l'élaboration, à la négociation, à la reformulation de nouveaux rapports à la norme pour l'ensemble des acteur-trice-s du social.
Il convient ainsi d’être attentif aux capacités d’agir des acteurs et actrices pour contourner les normes, aux stratégies et aux multiples formes de négociations et de résistance qui tracent les contours d’une « altérité en actes » propres aux différentes catégories de l’altérité.
Face à ces stratégies, des résistances conservatrices se lèvent dans la construction de rapports de pouvoir fondamentaux. Après les guerres de libération ou les « révolutions arabes », des régimes conservateurs ont souvent ramené les acteur-trice-s nouvellement visibles, comme les femmes ou les minorités, à leurs rôles anciens par des répressions qui peuvent être sévères. Ces mouvements de résistance sociale, ne sont pas spécifiques au XXIe siècle, ni bien évidemment au monde arabe. Tout au contraire, les exemples en sont nombreux sur le temps long et jalonnent les histoires nationales. Ce fut le cas des luttes des femmes ou celles des minorités sexuelles ou les luttes anticoloniales, notamment. On s’intéressera tout particulièrement ici à leur dimension de genre et à leur développement autour de la Méditerranée.

Au-delà des études de terrain spécifiques, on s’interrogera sur les enjeux de ces réalités, portées par le genre, en termes de normes sociales, de rapports de pouvoir, de différences locales, d’évolutions historiques des pratiques. On se demandera comment se construisent les altérités en Méditerranée et quelles sont leurs modalités et leurs conséquences dans la diversité des contextes locaux. On s’interrogera sur les possibilités de dialogues Nord-Sud autour des formes alternatives des normes de genre et sur les rapprochements idéologiques d’émancipation ou de conservatisme qui peuvent être observés.
On pourra également proposer des lectures plus épistémologiques des apports des sciences humaines et sociales à ces études.
Modalités pratiques
Les propositions de communication en Français ou en Anglais (500 mots maximum) sont à déposer avant le 15 avril 2019 sur le site https://altergemed.sciencesconf.org
Une réponse sera faite aux auteur-es le 15 mai 2019 au plus tard.
Le texte complet des interventions est attendu pour le 15 octobre  2019.
La possibilité est ouverte aux jeunes chercheur-es de présenter un poster. L’ensemble des modalités de ce format est à voir sur le site https://altergemed.sciencesconf.org/resource/page/id/7
Comité de pilotage
Constance De Gourcy, Maîtresse de Conférences en sociologie, LAMES UMR 7305, Aix-en-Provence

Sylvette Denèfle, Professeure des Universités émérite en Sociologie, CITERES UMR 7324, Présidente du Conseil scientifique du colloque
Zoë Dubus, Doctorante en Histoire, TELEMME UMR 7303, Aix-en-Provence
Karine Lambert, Maîtresse de Conférences en Histoire, Université de la Côte d’Azur, TELEMME UMR 7303, Aix-en-Provence


Appel à contribution pour la Revue française d’éducation comparée

Appel à contribution pour la Revue française d’éducation comparée

Rédactrice en chef : Dominique Groux
Coordination du dossier : Christine Fontanini & Saeed Paivandi
Genre et manuels scolaires dans une perspective comparative internationale


Calendrier : Envoi du résumé : fin octobre 2018 (5 000 signes maximum)
Acceptation des propositions : 15 novembre 2018
Envoi de l’article : 1er mars 2019 (32 000 signes maximum, bibliographie comprise)
Evaluation des textes : 15 mai 2019
Retour et correction : 15 juillet 2019
Publication : fin 2019
Envoi des propositions d’article à : christine.fontanini@univ-lorraine.fr & saeed.paivandi@univ-lorraine.fr

Les textes attendus doivent aborder une situation nationale ou une comparaison internationale. Les différents types d’analyse des manuels scolaires de tous les niveaux scolaires sont particulièrement appréciés. Les auteur-e-s sont appelé-e-s à développer une partie de leur texte sur l’état des savoirs sur la question du genre dans les manuels scolaires du pays (de la région) visé et les concepts et théories mobilisés. Pour permettre aux auteur-e-s de se focaliser sur les situations nationales ou régionales, la présentation d’un aperçu international des recherches sur cette thématique et leur évolution à travers le temps est déjà prévue dans l’introduction du dossier.

L'appel
Centre de recherche sur les médiations
Communication, langue, art, culture
(EA 3476, Université de Lorraine, France)

Cecille (Lille 3) - Crem (UL) - Lis (UL)

AAC / CFP



Colloque international 

Femmes engagées au cœur de l’action

Espace euro-méditerranéen

Mise en récit(s), mise en image(s)


Nancy, 4 et 5 avril 2019




À toutes les époques, dans toutes les civilisations, aux quatre coins du monde, nombreux et incontestables sont les exemples de figures féminines, célèbres ou plus discrètes, en lutte contre les règles, les préjugés, les traditions, les stéréotypes… Au coeur d’une action de conscientisation sociopolitique, les femmes ont toujours remis et remettent encore en question les modes de pensée de leur culture, les conventions ou coutumes socioculturelles, les normes politiques ou les règles morales. Qu’il intervienne dans une société démocratique, autocratique ou coloniale, en situation de paix, de guerre, d’exil et d’occupation, leur engagement social est divers : dissimulé ou ostentatoire, du domaine public ou privé, il prend la forme tantôt d’une simple divergence d’ordre familial, tantôt d’une lutte active, via l’action politique, le bénévolat et les structures associatives ou humanitaires. Spontanée ou réfléchie, leur opposition aux statuts, rôles, droits ou obligations que leur culture ou leur religion attribuent à leur sexe et dans lesquels elles se sentent à l’étroit, conduit à franchir des étapes non négligeables dans le mouvement d’émancipation féminine et de revendication d’une identité propre, mais plus encore dans le processus d’évolution socioculturelle.
Le colloque a pour ambition de mettre en lumière les modalités de la mise en narration textuelle, iconique ou audiovisuelle des mobilisations et des engagements de femmes. L’enjeu sera de mettre en perspective le discours sur l’engagement au féminin, sa représentation et sa perception, prioritairement des aires euro-méditerranéennes de l’Antiquité à nos jours, au travers de l’étude de divers supports et corpus : littérature (récit fictionnel, roman, nouvelle, théâtre, témoignage, récit de voyages, autobiographique, autofiction, BD…), cinéma fictionnel ou documentaire, photographie, peinture et médias (presse écrite, audiovisuel, médias en ligne). Il s’agira d’étudier les stratégies de la mise en scène(s)/en récit(s)/en image(s) de la représentation de divers types d’engagement au féminin, de leur inscription dans un espace, un temps, un champ culturel donnés, de leur interaction avec une société, une culture, des normes, un imaginaire collectif, etc.

L’objectif ultime sera de dégager le rôle de l’engagement féminin dans le projet narratif et les choix esthétiques opérés par les auteurs de ces portraits de femmes.


Ainsi, au coeur des pratiques culturelles et intellectuelles, le thème de « l’engagement féminin au coeur de l’action » sera envisagé en tant qu’il développe des constructions narratives, des règles, un imaginaire, un langage, des représentations propres. Dans le prolongement de la théorie de l’action et du texte (Ricoeur 1998 [1986]), le colloque étudiera l’opération de transformation en texte/image – le paradigme –, depuis l’émergence narrative jusqu’à la mise en intrigue, en passant par « des étapes d’autonomisation et d’inscription », au travers desquelles « la signification de l’action est fixée, séparée de la situation de l’énonciation et de l’intention de l’auteur » (Yavuz, 2008). Les espaces géographiques étudiés couvriront aussi bien les aires espagnoles que les pays arabes ou encore Israël et les pays de l'Europe de l'Est pour élargir l'analyse des récits/images qui montrent le déploiement des femmes engagées dans le monde juif. Au XXe et au XXIe siècles, les bouleversements historico-politiques dans les mondes juifs et arabes ont permis à certaines figures féminines de se propulser sur les devants de la scène afin d'opérer leur influence sur les événements. L'émancipation de la femme dans ces pays s'opère d'une manière d'autant plus violente que les liens à la tradition patriarcale sont encore très forts. La mise en scène/en récit/en image de l'engagement féminin dans l'espace méditerranéen et juif pourront être étudiées afin de mettre en avant ce phénomène dans le monde contemporain.

Seront envisagés, au travers de divers types de méthodologies ‒ sociocritique, sémiotique, narratologie, intertextualité, poétique, physiognomonie etc. ‒ cinq axes majeurs :

a) Engagement féministe : cet axe s’intéressera aux récits se rapportant aux divers aspects de la lutte féministe pour la reconnaissance de leurs droits, pour l’amélioration des conditions féminines (droit de vote, droit à l’emploi, au divorce, à la contraception, à l’avortement,…), pour le rééquilibrage des rapports sociaux hommes/femmes. Fort d’une approche historique, il traitera des engagements féministes contemporains mis en exergue dans l’espace public (exemple : les cas de harcèlements sexuels que dénonce le hashtag #balancetonporc, etc.).

b) Engagement politico-social et humanitaire : cet axe étudiera la mise en récit(s) ou en image(s) des actions de femmes militantes, engagées pour la pacification de la société, l’amélioration des conditions de vie, le développement économique, le bien-être de tous, la démocratisation de la société, l’écologie,…

c) Femmes intimes en lutte : cet axe étudiera la mise en récit(s) / en image(s) des luttes de femmes contre les volontés des hommes de leur famille proche, leur combat contre la convoitise sexuelle des hommes ou contre les coutumes aliénantes et sclérosantes qui les privent de leur liberté individuelle et de leur identité propre.

d) Femmes publiques ou femmes en situation de transgression des tabous : par leur choix de vie (prostitution, profession considérée comme masculine, rôle prééminent dans le milieu socioéconomique, politique, militaire, culturel ou scientifique…), certaines femmes marquent la société, attirant sur elles des regards courroucés, horrifiés, émerveillés, admiratifs… Cet axe étudiera d’une part, la représentation et la perception qu’auteur et lecteur de récits iconiques, textuels ou audiovisuels en ont et, d’autre part, la mise en récit de ces vies publiques remarquables et de leur interaction avec la société.

e) Femmes et journalisme : le champ médiatique permet aux femmes de mettre en récit et de rendre visibles ces différents types d'engagements. Autrefois marginales dans le journalisme et dans les médias traditionnels (presse écrite, médias audiovisuels), les femmes se mirent à y occuper un rôle plus important. Depuis l’explosion des chaînes satellitaires et des médias numériques, elles participent plus activement encore à la fabrication de l’information tant du point de vue de la forme que du contenu. Cet empowerment, doit être nuancé, c’est l’objet de cet axe. Mais, la place accrue des femmes comme productrices de discours médiatiques – et comme usagères des médias sociaux – donne lieu à de nouveaux récits et cadrages de l’actualité, ainsi qu’à une mise en visibilité accrue des femmes et des minorités de manière générale.




Bibliographie non exhaustive :

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Comité d’organisation : Laurence Denooz – Christelle di Cesare – Nurit Levy –Tourya Guaaybess
Comité scientifique :
Maria Elisa Alonso Garcia, Université de Lorraine, Nancy
Martina Censi, Université de Rennes 2
 Elsa Chaarani, Université de Lorraine
 Lucie Kempf, Université de Lorraine
Aurore Renaut, Université de Lorraine
Monica Ruocco, Università degli Studi di Napoli L’Orientale, Italie
Léna Saade Gebran, Université Saint-Esprit de Kaslik, Liban
Maria Grazia Sciortino, Université de Palerme, Italie
Sylvie Thieblemont, Université de Lorraine
Elisabeth Vauthier, Université de Lyon 3
Talal Wehbe, Université Saint-Esprit de Kaslik, Liban

Calendrier :
Dépôt des propositions (résumé de 10 lignes) : 28 septembre 2018
Examen des propositions et décisions au 26 octobre 2018

 Colloque : 4-5 avril 2019 à l'Université de Lorraine.

Frais d’inscription pour les intervenant.e.s : 30 €.

 Les versements seront à effectuer sur place. Le financement des repas sera assuré par l’Université de Lorraine, sauf exception, les voyages et l’hébergement resteront à la charge des participant.e.s ou de leur institution d’appartenance.

Format des propositions :
 1 document word isolé comportant le nom, l’appartenance institutionnelle, le grade, le titre de la communication et les coordonnées de l’auteur (adresse professionnelle, adresse personnelle, adresse électronique et téléphone)
1 document (format Word et format PDF) comportant un résumé de 15 à 20 lignes en français ou en anglais (Word, Times 12, interligne 1,5) présentant le corpus étudié, les idées principales, le raisonnement et les conclusions générales, et précisant le cadre et les notions. 3 mots-clés devront également être mentionnés.

Les propositions de communication seront adressées conjointement à:

Christelle di Cesare : christelle.di-cesare@univ-lorraine.fr

Nurit Levy : nurit.levy@univ-lille.fr

 Laurence Denooz : laurence.denooz@univ-lorraine.fr

 Tourya Guaaybess : tourya.guaaybess@univ-lorraine.fr
 

Langue de la communication et de la publication : français et/ou anglais.

Les communications seront de 20 minutes suivies de 10 minutes de questions. 

Les articles feront l’objet d’une publication, sous la forme d’un volume collectif, avec comité de lecture. Les consignes éditoriales seront envoyées avec la réponse.